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Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par polany, le mercredi 15 avril 2020 à 19h29.
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Quand même il est étonnant qu'on trouve toujours une étude pour justifier une action: ce discours me fait penser au port du masque - déconseillé en France en début de confinement (nous n'en avions pas) et tellement recommandé maintenant que nous devons les fabriquer. En tout cas espérons pour les enseignants et pour nous tous que Robert Cohen ait raison. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Hurriyet, le mercredi 15 avril 2020 à 23h48.
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ALLEMAGNE Le coronavirus peut également endommager le système nerveux 15/04/2020 L'infection par le coronavirus Sars-CoV-2 peut non seulement se manifester par de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, mais peut également provoquer des symptômes neurologiques. C'est le résultat d'une étude menée par des scientifiques chinois. Etude publiée dans la revue "JAMA Neurology": 1/3 des 214 patients sont concernés. Les symptômes les plus courants : étourdissements (36 patients, 16,8%) , maux de tête (28 patients, 13,1%), troubles du goût chez 12 patients (5,6%), troubles olfactifs chez 11 patients (5,1%). 6 patients (2,8%) ont subi un AVC. Dans le cas de symptômes non spécifiques, on ne sait pas s'ils sont une expression de la maladie elle-même ou s'ils font partie d'une réaction inflammatoire systémique chez des patients déjà très malades. Le Sars et le Mers - également des maladies à coronavirus - sont connus pour endommager le système nerveux. Pour les deux infections, il a été expérimentalement prouvé que le virus peut pénétrer dans le cerveau via les nerfs olfactifs de la cavité nasale. On examine actuellement aussi si l'arrêt respiratoire pourrait résulter de lésions neurologiques - par exemple, une inflammation du tronc cérébral, où se trouve également le contrôle du système cardiovasculaire et des voies respiratoires. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Il Messaggero, le jeudi 16 avril 2020 à 00h06.
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ITALIE "Covid-19, selon un scientifique israélien: "Chaque cycle épidémique dure 70 jours, puis le virus disparaît" Selon le professeur Isaac Ben Israel, en analysant les données de tous les pays impliqués dans la pandémie, il est possible de trouver des analogies. Il souligne que le virus atteint le pic d'infection en 4/6 semaines puis entame une phase descendante qui se terminerait vers la huitième / neuvième semaine, se développant sur 70 jours. La propagation du SARS-CoV-2 serait donc épuisée en 70 jours, quelles que soient les mesures restrictives adoptées pour le combattre. Pour confirmer sa théorie, le scientifique a cité l'exemple de l'Italie, pays aux mesures particulièrement rigides, de Taiwan et de Singapour aux restrictions les plus douces. " Dans ces pays, le nombre de cas augmente jusqu'à la quatrième / sixième semaine et immédiatement après une diminution, jusqu'à ce qu'il disparaisse au cours de la huitième semaine " , a souligné le mathématicien. . Une simple distance sociale suffirait,(..) il ne faut pas fermer tout le pays lorsque la plupart de la population n'est pas à haut risque ". |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Colchique, le vendredi 17 avril 2020 à 19h38.
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Fumer ne tue pas? Les avis sont partagés. De son côté, L'OMS est formelle, non seulement les voies respiratoires des fumeurs sont susceptibles d'être plus fragiles que celles de la majorité de la population, mais le geste du fumeur accroît le risque de contamination en portant fréquemment les mains à la bouche. Toutefois, une étude chinoise et une étude américaine, rapporte l'Independant, constateraient la moindre représentation des fumeurs chez les personnes atteintes du Covid 19, d'un facteur 5 pour la première et presque 10 pour la seconde. Même constat en France où les fumeurs seraient moins représenté parmi les cas graves. De là à faire un lien entre tabac et protection contre le Covid, il n'y a qu'un pas, que ne franchissent pas les spécialistes, les études sont encore trop imprécises, et les hypothèses à vérifier. Inutile donc de se remettre à fumer!... Déçu? |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Nat, le vendredi 17 avril 2020 à 19h42.
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Et pourquoi les fumeurs seraient protégés d'après les 2e et 3e étude? |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Colchique, le vendredi 17 avril 2020 à 20h18.
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L’explication , un « "effet nicotine" qui serait à chercher du côté des récepteurs ECA2, selon Pr Dautzenberg : "ils sont la porte d’entrée chez l’homme du Covid-19 par les muqueuses respiratoires. La variation de l’expression de ces récepteurs par le tabac pourrait modul er le risque d’être atteint par la maladie.» ... mais encore faudrait-il le prouver! Or, pas certain que ce type d'étude soit prioritaire, entre vaccin et traitement médicamenteux curatif. Comme le rappelle le Pr Dautzenberg "se traiter par un remède pire que le mal n’est pas une bonne idée", faisant référence à la mortalité annuelle induite par le tabac, bien supérieure à celle du Covid 19. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Co, le samedi 18 avril 2020 à 10h24.
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Un patient à risque de Munich guéri grâce à un nouveau médicament Le médicament Remdesivir, initialement contre Ebola, inhiberait la propagation du coronavirus dans le corps. Une étude réunit 1 000 patients à Munich. Un participant raconte: "on m'a administré le remdesivir par voie intraveineuse pendant une demi-heure tous les jours pendant cinq jours . Le premier jour, ma fièvre est tombée à 38,8 degrés. Je n'ai pas ressenti d'effet secondaire. Toux et fièvre ont disparu après 4 jours. Le 7 avril, j'ai quitté l'hôpital en bonne santé. " |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Anonyme, le mercredi 22 avril 2020 à 12h21.
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Je suis impressionnée Colchique: ton post sur la Nicotine et le Covid-19 date du 17 et c'est seulement aujourd'hui, 5 jours après, que ça devient un sujet repris par toutes les chaînes. Longs à la détente les journalistes |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Nat, le jeudi 23 avril 2020 à 16h14.
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CHINE La recherche révèle comment le nouveau coronavirus attaque le corps humain de manière globale Même chez les patients dont les réactions pulmonaires ne sont pas mortelles, d'autres organes peuvent être endommagés, notamment le cœur et les reins. Les médecins ne comprennent toujours pas comment le virus attaque le cœur - certains pensent que cela est causé par les caillots sanguins produits par le virus. Ils pourraient aussi expliquer les effets néfastes du virus sur les reins, car les reins filtrent le sang et l'accumulation de caillots sanguins pourrait les bloquer. De plus, la façon dont le nouveau coronavirus affecte le cerveau est un autre problème majeur encore non résolu. Un bon nombre de patients ont des convulsions et un gonflement du cerveau, mais on ne sait pas comment le virus attaque le tronc cérébral ou le neurocortex, si ce n'est que ces deux sites ont des récepteurs ACE2, où le virus peut se loger. On ne sait pas non plus si le virus se propage au liquide céphalo-rachidien qui protège de nombreuses parties importantes du système nerveux central. Il est également possible que ce soit l'effet du virus sur le sang qui conduise à une réaction dans le cerveau, car les caillots sanguins peuvent provoquer un gonflement et déclencher des symptômes neurologiques. Les zones d'ombre relatives à ce nouveau coronavirus sont donc nombreuses. Et notamment pourquoi certains patients peuvent-ils survivre, tandis que d'autres voient leur état s'aggraver rapidement? |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Réalités biomédicales, le mardi 28 avril 2020 à 00h55.
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Covid-19 : comment le coronavirus exploite la réponse immunitaire pour attaquer des cellules respiratoires et intestinales Une étude très importante a été publiée par 60 chercheurs internationaux le 21 avril (63 pages, revue Cell) Elle explique comment le coronavirus SARS-CoV-2 se sert d’un mécanisme naturel de défense contre les virus pour s’attaquer à une multitude de tissus et d’organes. Le coronavirus tire avantage du fait que les cellules immunitaires produisent de l’interféron, une molécule antivirale. Le Covid-19 utilise 3 éléments comme porte d'entrée dans les cellules : - une molécule qui est à leur surface, l'enzyme ACE2 (récepteur) - une protéine (S) présente sur le virus - cette protéine doit être activée : une enzyme cellulaire (tmprss2) vient à la rescousse: "comme si le virus avait besoin d’aide pour bien tourner la clé (protéine S) dans la serrure (récepteur ACE2) pour pénétrer dans la cellule" Quand l'infection a lieu, l'organisme produit immédiatement une molécule antivirale, l'interféron. Un mécanisme mis en place par le système immunitaire et qui devrait en principe nous aider à nous défendre. Mais le virus l'utilise à son avantage pour se propager dans l’organisme. Les cellules porteuses du virus sont stimulées par les interférons en cas d'infection, notamment au niveau des poumons, de l’intestin grêle (symptômes de diarrhée, douleurs, et présence de virus dans matières fécales), côlon et foie, et des fosses nasales - les premières à être infectées. L'interféron a donc pour effet, notamment dans les fosses nasales, les poumons, et les cellules digestives, d'accroître la production de la molécule (ACE2) qui permet au virus d'entrer, jouant le rôle de leurre. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par LCI, le mardi 28 avril 2020 à 14h03.
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Les caillots de sang, une autre sombre découverte sur le Covid-19 Alors que le Covid-19 était présenté comme une épidémie articulée autour d'un tropisme respiratoire, il apparaît qu'elle attaque non seulement les poumons, les reins, le foie, mais aussi "que la formation de caillots dans des vaisseaux sanguins peut asphyxier les membres". - Dans les veines de la jambe (phlébite), ils peuvent se déloger et remonter vers les poumons, y boucher l'artère et les mettre à l'arrêt (embolie pulmonaire). - Dans le cœur : risque de crise cardiaque, - au cerveau: risque d'AVC Sachant en outre que les patients concernés n'avaient aucun facteur de risque préalable. C'est ainsi que les caillots apparaissent chez des patients beaucoup plus jeunes que la moyenne. Le traitement des caillots par anticoagulant ne semble pas fonctionner et ils aboutissent parfois à une hémorragie interne. En outre, les "microcaillots", s'infiltrent "jusque dans les capillaires", des vaisseaux tellement petits qu'on ne peut pas les opérer. Dans ce cas, la seule issue réside dans l'amputation. C'est ce qui vient d'arriver à l'acteur canadien de 41 ans Nick Cordero, après 18 jours en réanimation à Los Angeles suite à un caillot indélogeable dans la jambe droite. Comme le sang ne pourrait pas circuler dans les poumons à cause des caillots, il repartirait dans le reste du corps sans oxygénation - ceci expliquant la faible efficacité des respirateurs artificiels. Selon Behnood Bikdeli, spécialiste en médecine interne à Columbia, la formation de caillots peut être liée à des antécédents cardiovasculaires ou pulmonaires. Ou alors les caillots résultent de l'inflammation associée à la maladie. "Toute maladie aiguë, en elle-même, prédispose à la création de caillots". Enfin, il est possible que le coronavirus agisse directement sur la coagulation. Ce qui reste à démontrer. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par L'Indépendant, le mardi 28 avril 2020 à 21h43.
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Coronavirus : un syndrome proche du Covid-19 qui frappe les enfants, l'Angleterre donne l'alerte Le National Health Service (NHS) a donné l'alerte : on note l'admission croissante dans des services de soins intensifs d'enfants présentant des symptômes proches du coronavirus. Ils présentent un syndrome similaire à un choc toxique et proche de la maladie de Kawasaki, qui attaque le cœur et le sang, laquelle se manifeste notamment par une inflammation de la langue. Des cas présentant d'importantes éruptions cutanées sur les mains ont aussi été recensés. Selon les médecins, le syndrome se rapproche de la version sévère du Covid-19, avec de la fièvre et des problèmes respiratoires mais aussi de grosses douleurs abdominales, ainsi que des troubles intestinaux comme des vomissements ou de la diarrhée. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Colchique, le jeudi 30 avril 2020 à 09h31.
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Le remdesivir, un antiviral développé pour Ebola, serait efficace dans le traitement du Covid 19, plus efficace en tout cas qu'un placebo annonce l'agence Reuters: il permettrait aux patients traités tôt dans l'évolution de la maladie, de sortir plus vite, et guéris des services de soins intensifs. L'étude menée par la société de biotechnologie américaine Gilead, est contredite par une autre étude chinoise publiée par la revue médicale The Lancet, qui montre, courbes à l'appui, le peu de différence qu'il y aurait entre ce médicament et un placebo. Difficile donc de se faire une idée sur les promesses de ce traitement pour le moment. Plus intéressant cependant, si tous les journaux se font l'écho de cette nouvelle propulsée par les autorités gouvernementales américaines, bon nombre d'entre eux sont des publications qui s’intéressent généralement moins aux découvertes médicales qu'à leur aspect financier: les Echos, Boursorama, Inversting.com, Investir, Capital et bien d'autres s'emparent du sujet pour expliquer que la société Gilead, avec son annonce et dignement secondée par le gouvernement américain, a aussi été saluée par un bond de la Bourse de New York. Ce n'est donc pas tant l'efficacité avérée du médicament qui fait bondir l'action Gilead vers le haut, que les annonces du Dr. Anthony Fauci, expert en maladies infectieuses auprès du Président Donald Trump qui déclare "« Les données montrent que le remdesivir a un effet clair, significatif et positif pour réduire le temps de rétablissement » des malades « C'est une preuve de concept très importante, car cela prouve que nous pouvons bloquer le virus ». Il n'en faut pas plus aux marchés financiers pour se montrer, eux aussi, actifs dans la lutte contre le Covid 19. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Colchique, le dimanche 3 mai 2020 à 09h36.
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La détection du Covid 19 pose problème: les tests par voie nasale ne détectent que le début de la maladie avec un grand nombre de faux positifs, les tests sérologiques bien plus performants donnent une information sur le passé de la maladie bien plus que sur sa présence à l'instant T. Aussi pour aider à la détection de la maladie, une étude a commencé le 1er mai, en Corse du Sud, où l'on entraîne des chiens à détecter le virus rapporte Ouest France. "Le but est d'apporter une solution complémentaire aux tests qui existent déjà", accroître l'efficacité des tests existants dans les hôpitaux, mais aussi dans les gares ou les aéroports indique Le Parisien. Les chiens, d'ordinaire utilisés pour "la recherche des personnes disparues ou ensevelies", sont déjà éduqués à "l'odorologie". Les dresseurs les entraînent donc, en utilisant le jeu, à reconnaître l'odeur de la sueur de patients infectés, puis à signaler sa présence ou son absence. L'utilisation des chiens pour la détection de certaines maladies "donne de très bons résultats", en France comme à l'étranger, où l'expérience a commencé depuis une dizaine de jours dans plusieurs pays, au Royaume-Uni par exemple. Les premiers résultats devraient être connus "à la mi-mai". |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par BFM, le lundi 4 mai 2020 à 20h30.
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Coronavirus: le professeur Cohen affirme qu'il y avait un cas de Covid-19 en France dès le 27 décembre Le professeur Yves Cohen a testé au Covid-19 des prélèvements PCR réalisés sur des patients atteints d'une pneumonie en décembre 2019. L'un d'entre eux (sur 24) s'est révélé positif au moins dès le 27 décembre, environ un mois avant leur recensement officiel. Pourtant le patient, aujourd'hui guéri, n'avait réalisé aucun voyage en Chine ni ailleurs. Selon le médecin, l'épouse du patient était peut être à l'origine de la contamination, en tant que porteuse asymptomatique - les deux enfants du couple ont eux-aussi été contaminés. La seule "piste" est que l'épouse du patient travaille dans un supermarché proche d'un restaurant de sushis où travaille du personnel chinois. Le virus circulait donc déjà probablement en France durant les fêtes de Noël. |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Colchique, le vendredi 8 mai 2020 à 08h15.
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Le Covid19 dans le sang, dans la salive, dans les selles et l'urine, on le savait déjà. Des chercheurs de Pekin, révèle une étude chinoise publiée dans la revue "Journal of American Medical Association" en ont trouvé aussi dans le sperme de patients anciennement infectés, étant passé par une phase aiguë de la maladie, et à présent en rémission. L'étude, rapporte ce court article de CNews, ne porte que sur 38 patients, hommes, dont 6 ont vu leur sperme se révéler positif au test du Covid 19, soit 16%. D'autres études seraient déjà envisagées pour confirmer ou infirmer cette découverte, et comprendre son mode de transmission. A suivre... |
Re: La recherche médicale sur le covid 19
Par Colchique, le samedi 9 mai 2020 à 09h29.
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Covid-19 : les autopsies révèlent la dimension vasculaire de la maladie D'abord interdites car jugées dangereuses par l'Institut Robert Koch qui gère l'épidémie, les autopsies de patients décédés du Covid 19 ont finalement été autorisées dans une perspective scientifique en Allemagne et en Suisse. Les premiers résultats montrent que les victimes de l'épidémie présentaient toutes des antécédents, en majorité cardio-vasculaires. Les respirateurs ne pouvaient remplir leur fonction car l'oxygène n'était plus transporté par les poumons. Selon les chercheurs suisses, l'inflammation induite par le virus "concernait (...) l'endothélium de différents organes", une couche cellulaire qui constitue la paroi interne des vaisseaux sanguins. Le Covid 19 n'attaquerait pas directement le poumon, mais viserait des récepteurs présents dans l'endothélium. Il passerait par le système vasculaire pour attaquer les vaisseaux de tous les organes. La question est maintenant de vérifier dans quelle mesure les anticoagulants peuvent constituer un traitement efficace. |
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